L’Impact des hormones
sur le lipœdème : Une approche scientifique
Le lipœdème est une pathologie chronique qui affecte principalement les femmes, caractérisée par une accumulation anormale de graisse dans les jambes et parfois les bras, souvent accompagnée de douleurs et de sensibilité.
Bien que sous-diagnostiquée, des recherches scientifiques récentes mettent en lumière le rôle crucial des hormones, en particulier des œstrogènes, dans son développement et sa progression.
À la Clinique du Lipœdème à Paris, dirigée par le Dr Nicolas Zwillinger, nous intégrons ces avancées pour offrir une prise en charge personnalisée.
Cet article, basé sur des études scientifiques, vise à informer les personnes cherchant des réponses approfondies sur l’impact hormonal du lipœdème.
Le Lipœdème : Une pathologie influencée par les hormones
Le lipœdème touche environ 11 % des femmes, selon des études médicales, et se manifeste souvent lors de changements d’hormones majeurs comme la puberté, la grossesse ou la ménopause.
Ces périodes sont marquées par des fluctuations d’œstrogènes, qui semblent jouer un rôle clé dans l’accumulation excessive de tissu adipeux dans les zones inférieures du corps, telles que les hanches, les cuisses et les fesses.
Des recherches indiquent que l’œstrogène favorise l’accumulation de graisse spécifiquement dans les dépôts adipeux du bas du corps.
Par exemple, une étude souligne que le lipœdème est une maladie poly-génétique régulée par les œstrogènes, menant à des altérations vasculaires et lymphatiques.
L’imbalance des récepteurs d’œstrogènes (ERα > ERβ) pourrait contribuer à la physiopathologie du lipœdème, avec un lien fort entre les œstrogènes et les troubles gynécologiques associés.
À savoir :
L’hormone œstrogène agit dans nos vaisseaux sanguins grâce à deux récepteurs différents.
ERα, très présent dans les cellules à l’intérieur des vaisseaux, aide les œstrogènes à protéger et réguler le fonctionnement de nos vaisseaux.
ERβ augmente la production d’oxyde nitrique, une molécule qui aide les vaisseaux à se détendre et à mieux circuler.
Pourquoi c’est important pour notre santé ?
Parce que ces actions permettent :
d’améliorer la circulation du sang,
de maintenir des vaisseaux plus souples,
de réduire le risque d’hypertension,
et de protéger le système cardiovasculaire en général.
En résumé, ces récepteurs aident les œstrogènes à garder nos vaisseaux en bonne santé.
Les étapes hormonales clés dans l’évolution du lipœdème :
- La Puberté : Le Déclencheur initial. Le lipœdème se manifeste souvent à la puberté, lorsque les niveaux d’œstrogènes augmentent significativement. Des études montrent que ces changements hormonaux peuvent altérer l’expression des marqueurs adipogènes, favorisant l’accumulation de graisse dans les tissus affectés. Cette phase marque le début de la maladie, avec des symptômes comme la douleur et la sensibilité qui s’intensifient.
- La Grossesse : Une Aggravation temporaire. Pendant la grossesse, les fluctuations hormonales, y compris une hausse des œstrogènes, peuvent aggraver les symptômes du lipœdème. Des recherches suggèrent que ces changements contribuent à une progression de la maladie, avec une augmentation des œdèmes et des douleurs. Une étude met en avant le rôle des hormones sexuelles dans le déclenchement et la progression de la condition.
- La Ménopause : Un Tournant critique. La ménopause représente un point tournant majeur dans le lipœdème. Une revue narrative propose un modèle physiopathologique où la ménopause accélère la progression de la maladie en raison du déclin des œstrogènes et des changements dans l’équilibre hormonal. Cela peut mener à une aggravation des symptômes, soulignant l’importance d’une prise en charge précoce. Des facteurs génétiques, hormonaux et vasculaires combinés contribuent à l’étiologie du lipœdème, bien que celle-ci reste incomplètement comprise.
Implications scientifiques et thérapeutiques
Les liens hormonaux ouvrent des pistes thérapeutiques prometteuses. Par exemple, certains progestatifs, comme la gestrinone ou la drospirénone, pourraient aider à traiter le lipœdème. Leur rôle serait de rééquilibrer ou moduler les effets des œstrogènes, qui jouent un rôle important dans cette pathologie.
Ces traitements pourraient réduire l’inflammation, limiter l’augmentation de volume dans les zones touchées, stabiliser les symptômes et, au final, améliorer nettement le confort et la qualité de vie des patientes.
De plus, des études soulignent que des mécanismes médiés par les œstrogènes, liés à l’homéostasie énergétique et à la distribution régionale de la graisse, influencent la physiopathologie du lipœdème.
À la Clinique du Lipœdème, nous tenons compte de ces avancées scientifiques pour personnaliser les traitements. Des approches conservatrices comme la compression et le drainage lymphatique, combinées à des options chirurgicales avancées (liposuccion WAL, TAL, VASER), visent à atténuer les effets hormonaux sur la maladie.
Quand consulter un spécialiste ?
Si vous observez des symptômes s’aggravant lors de changements hormonaux, un diagnostic précoce est essentiel.
Des examens comme l’écho Doppler ou l’IRM permettent d’évaluer l’impact vasculaire et lymphatique lié aux hormones.
À la Clinique du Lipœdème, située au 12 bis rue Beaujon, Paris 8e, notre équipe offre une évaluation complète pour une prise en charge adaptée.
Vers une meilleure compréhension scientifique du lipœdème
Les hormones, particulièrement les œstrogènes, jouent un rôle pivotal dans le lipœdème, influençant son apparition et son évolution à travers des mécanismes génétiques et physiologiques. Ces insights scientifiques soulignent l’importance d’une approche holistique.
À la Clinique du Lipœdème, nous vous aidons à naviguer ces défis avec des traitements basés sur les dernières recherches.
Prenez rendez-vous dès aujourd’hui sur Doctolib ou contactez-nous !